Le pape François a-t-il tenté de couvrir un prêtre pédophile ?

FRANCE
Le Point

[Pope Francis and Clergy Sexual Abuse in Argentina Including a Database of Publicly Accused Argentine Clerics – BishopAccountability.org]

[Has Pope Francis tried to cover a pedophile priest? An Argentinean judge admits having been pressured by the church to find innocent a priest accused of sexual abuse in 2010 while the pope was archbishop of Buenos Aires. According to Mediapart, while he was still archbishop of Buenos Aires Jorge Bergoglio actively participated in the defense of a famous South American priest who was accused of pedophile acts – Father Grassi. The case was revealed in 2002 by the program Telenoche Investiga and Julio Grassi is accused of assaulting minors of the foundation he created Felices Los Ninos. One of the victims, Gabriel, raped at the age of 15, reports that he has been threatened as a result of his testimony as Father Grassi is considered a real star in Buenos Aires. Father Grassi was finally sentenced to 9 years in prison in 2009. But for the lawyer of the victims, “the pope’s attitude … facilitated Grassi’s impunity”.]

Une enquête menée par Mediapart et Cash Investigation révèle que plusieurs grands noms de l’Église catholique ont couvert ou défendu des prêtres accusés de pédophilie. Alors que l’Église catholique est régulièrement sur la sellette à la suite de différentes affaires de pédophilies découvertes ces dernières années, le Pape François semble faire preuve de la plus grande fermeté sur le sujet. Et pourtant c’est bien lui qui est visé par cette enquête.

Selon Mediapart, alors qu’il était encore archevêque de Buenos Aires, Jorge Bergoglio a activement participé à la défense d’un célèbre prêtre sud-américain, accusé d’actes pédophiles, le père Grassi. L’affaire est révélée en 2002, par l’émission Telenoche Investiga, et Julio Grassi est mis en cause pour agression sur des mineurs de la fondation qu’il a créée Felices Los Ninos. L’une des victimes, Gabriel, violé à l’âge de 15 ans, raconte avoir subi des menaces à la suite de son témoignage, le père Grassi étant considéré comme une véritable star à Buenos Aires. Le père Grassi sera finalement condamné à 9 ans de prison en 2009. Mais, pour l’avocat des victimes, « l’attitude du pape […] a facilité l’impunité de Grassi ».

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