L’affaire du père Bernard Preynat, mis en examen pour "agressions sexuelles sur mineurs", connaîtra un nouvel épisode en septembre au tribunal correctionnel de Lyon devant lequel le cardinal Philippe Barbarin et six autres personnalités de l’église ont été cités à comparaître par les victimes du prélat pour non dénonciation de faits.
Mais il ne s’agira là que d’une première étape. Comme l’indique le journal Le Monde, "le procès sur le fond pourrait s’ouvrir début 2018". Et ce alors que ces plaintes pour non dénonciations ont été classées sans suite en août 2016.
Interrogé sur cette perspective par le quotidien, le cardinal Barbarin répond :
"Je respecte cette nouvelle procédure, même si, sur le plan du droit, les magistrats du parquet ont dit que je n’avais commis aucune infraction."
Il ajoute : "Les victimes attendent un signe fort, qui leur dise : oui, votre souffrance a été entendue. Je trouve que ce serait bien que le pape François les reçoive. Le cardinal O’Malley, qui dirige la commission pontificale contre les abus sexuels, voudrait une lettre signée du pape pour chacune des victimes."
Dans cette interview, le cardinal Barbarin souligne : "Comme l’ont dit et redit les magistrats du parquet, je n’ai rien couvert du tout."